Le doigt à ressaut se manifeste par un blocage du doigt en flexion, souvent accompagné d’un « clic » lors du redressement. Cette limitation gêne considérablement les gestes quotidiens. Des actions simples, comme saisir un objet, boutonner une chemise ou manipuler un téléphone, deviennent rapidement laborieuses et douloureuses. La mobilité restreinte du doigt complique aussi certaines tâches professionnelles, telles que taper au clavier ou utiliser certains outils.
Cette perte de dextérité provoque fréquemment un sentiment de frustration. Réaliser des gestes qui nécessitent une coordination fine devient un réel défi. Le matin, la raideur impose un réveil lent, car il faut « déverrouiller » le doigt avant de pouvoir commencer la journée.
Ces limitations fonctionnelles, sur le long terme, amènent souvent les patients à compenser avec d’autres doigts ou la main opposée, ce qui peut par ailleurs entraîner des douleurs secondaires.